A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, Libération s’est rendu dans un atelier de « Falc », où des travailleurs ayant un handicap mental œuvrent à rendre des documents accessibles à leurs pairs.
Ce français simplifié favorise la forme active, l’emploi du «je», bannit le subjonctif, use de pictogrammes et d’une mise en page aérée.
Les avis et perceptions des uns et des autres s’agrègent pour aboutir à la formulation adaptée à un public le plus large possible.
Les ateliers de Falc n’ont lieu que le matin, « parce que l’esprit est plus vif, dit Richard Escat. On a essayé l’après-midi : c’était la brasse commune, on n’arrivait à rien ».
L’Unapei, fédération d’associations représentant les personnes avec un handicap intellectuel, a mis au point un label, la « marque qualité Falc », et un pictogramme associé, gage que les documents ont été transcrits par des personnes concernées et qu’ils respectent les règles édictées au niveau européen.
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