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  • Photo du rédacteurJean-Noël AMATO

[Revue de Presse] Consultants

[extraits et quelques commentaires personnels]


"Il s’agit de missions ponctuelles réalisées par des cabinets spécialisés chez un client (une entreprise ou une administration publique), qui estime ne pas avoir les compétences en interne pour répondre à une problématique, ou [après, NDLR] avoir déjà tenté des approches qui n’ont pas "fonctionnées"." => qui n'ont pas "fonctionnées" où dont les résultats n'ont pas été exploités à leurs justes valeurs.


"Quel que soit l’objet de la mission, le cabinet missionné n’est pas censé prendre une décision à la place de son client, mais lui fournir une aide à la décision ou des préconisations." => Il y a différents niveaux de préconisations : Primaire, on va proposer tout ce qui peut être mis en œuvre pour supprimer le risque avant même qu'il puisse se présenter et proposer des opportunités ; Secondaire, c'est souvent ce qui est proposé comme axe transversal dans les Plans nationaux Santé-Environnement : "S’informer, se former et informer sur l’état de mon environnement et les bons gestes à adopter pour notre santé et celle des écosystèmes" (PNSE 4-2021-2025) et Tertiaire : c'est l'intervention en mode pompier, mais ...

"Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement" (Francis Blanche).

"Datant pour certains de la fin du XIXe siècle, les cabinets de conseil sont nés pour la plupart au Royaume-Uni et aux Etats Unis." => Cependant, il y a d'excellents cabinets-conseils en France, je pense particulièrement à Ayming, qui tous les ans publie un baromètre de l'absentéisme, c'est un cabinet très inspirant, vraiment cool ! J'adorerais travailler pour eux. (Ils ont commencé en 1986 à Asnières).

Ensuite, il y a Technologia. (Fondé en 1989 à Paris) Ce sont des experts de la prévention des Risques PsychoSociaux (RPS). Ils ont une méthodologie "très" rigoureuse (au sens de "précise"...) pour venir "rééquilibrer le dialogue social". J'aimerais tellement travailler pour eux aussi !

Plus récent, il y a aussi le cabinet Empreinte Humaine. Né d'une fructueuse collaboration entre la France et le Québec, en 2012. Il y a dans ce cabinet toute l'expertise Québécoise dans les champs des Ressources Humaines et de la promotion de la Qualité de Vie au Travail (QVT), avec une approche pragmatique (et scientifique, l'un des fondateurs du cabinet est professeur à l'université de Laval, au Québec). J'aime leurs webinaires, j'aimerais aussi travailler pour eux !


"Dans le privé comme dans le public, c’est généralement au plus haut niveau que se prend la décision de mandater un cabinet de conseil, car les missions auprès de cabinets prestigieux sont très coûteuses." => Oui, c'est coûteux, mais bien souvent c'est aussi goûteux ! Et ça peut devenir rentable (malheureusement, le consulting ce n'est pas de l'optimisation, ce n'est pas une rentabilité immédiate et "comptable", et "souvent", il faut passer après des cabinets peu "scrupuleux" qui ont laissé une image négative et qui ont porté "préjudice" au client, mais aussi à la profession ! Et ça, ce n'est pas évident de passer après ce genre de première expérience avec des consultants peu consciencieux ou malhonnêtes)

"Il semblerait que l'image de cette profession souffre d'amalgame souvent trop rapide." - Du bon et du mauvais usage des consultants, Les Echos (6 Aout 2019)

Pourtant, il existe quelques preuves de rentabilité des missions de consulting :


"Les consultants peuvent rendre compte régulièrement de leurs avancées ou présenter leurs résultats en fin de mission. Dans le conseil en stratégie, ces résultats, appelés « livrables », prennent souvent la forme d’un jeu de diapositives ou d’un rapport qui compile toutes les analyses menées, les scénarios envisagés et les préconisations du cabinet." => "Peuvent", mais "doivent" aussi ! Les livrables sont les preuves de notre travail.

  • En tant que prestataire de service, le consultant a une obligation d'information, en vertu de l'article L111 du Code de la Consommation. Cette obligation d'information se divise en trois : le devoir de renseignement, le devoir de mise en garde et le devoir de conseil (c'est l’obligation d’accompagner et de conseiller le client dans ses décisions.).

  • Le débiteur d’une obligation de moyen s’engage simplement à effectuer les diligences suffisantes pour exécuter son obligation. Autrement dit, le consultant promet de faire son possible pour satisfaire le créancier. Mais il ne promet pas d’atteindre un résultat déterminé.

  • Ainsi, les prestations de nature intellectuelle constituent des obligations de moyen. (article 1231-1 du code Civil)


"Les consultants sont prisés pour leurs capacités à réunir, synthétiser et analyser un grand nombre d’informations de façon très efficace." => C'est parce qu'on applique une méthodologie fiable, rationnelle, logique, avec un point de vue neutre, ne pas être impliqué permet de prendre plus facilement de la hauteur. => On peut aussi utiliser une méthode expérimentale (en se basant sur les travaux de l'épistémologue Karl Popper : La connaissance objective).


"Il est difficile de chiffrer le coût total d’une mission." => Très difficile. Mais on intervient à la journée et on fournit rapidement un rétroplanning des interventions.



Les consultants sont "avant tout des personnes capables de synthétiser rapidement des situations très complexes dans des domaines nouveaux." => "les cabinets « s’ouvrent de plus en plus aux profils atypiques »". J'ai trois masters et un doctorat, j'ai aussi un CAP-BEP électrotechnique et un Bac-Pro EIE.



Sources :

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