top of page
Photo du rédacteurJean-Noël AMATO

[PodCast] Le travail rend-il heureux ?

Dernière mise à jour : 15 janv. 2023

(Vous avez quatre heures!)



Quelles sont les conditions fondamentales du bonheur au travail ? Et quels sont les freins ?

Pourquoi de plus en plus de salariés du tertiaire se forment pour devenir fleuriste, mécanicienne, boulangère, brodeur, ou brasseur ?


Vous verrez qu’être reconnu et respecté par sa hiérarchie restent des conditions sine qua non.

La question est tout simplement une question de proportionnalité. Quelle place accordons-nous au travail, et quelle place donnons-nous au reste ?


Ali Rebeihi suggère qu’« Être reconnu et respecté par sa hiérarchie est l’une des conditions sine qua non de l’épanouissement dans son job ». S’ajoutent comme ingrédients au bien-être au travail : le sens et l’altérité.


Maëlezig Bigi pense « à Pascale Molinier qui nous dit qu'on ne travaille pas pour être reconnu, mais que oui, on a besoin d'être reconnu pour pouvoir travailler ou en tout cas travailler dans des bonnes conditions. L’absence de reconnaissance au travail peut avoir un impact sur l'identité du travailleur parce que le travail définit une grande partie de notre identité. Se sentir comme un pion au sein du collectif travail, ne pas se sentir reconnu ni par ses collègues, ni par son supérieur conduit à se dévaloriser, avoir l'impression de ne pas exister, de n'être personne dans l'organisation du travail, mais également conduit à une forme d'anomie à l'extérieur du travail. ».



« Le travail est devenu beaucoup plus complexe, l’organisation du travail éclate les collectifs et mets les salariés en compétition permanente. Le travail fait souffrir. Il retrouve bien alors son origine latine de trepalium un instrument de torture ; c’est une face de la médaille du travail. Si l’on regarde maintenant l’autre face et l’origine grecque du mot « travail », on retrouve le « πανιά » (panos) proche du mot « épanouissement » qui traduit aussi une des facettes importantes du travail. Le travail c’est du plaisir. » Florence Bénichoux (p.3)



56% des Français estiment qu’il s’agit d’une contrainte nécessaire pour subvenir à ses besoins, contre 44% qui estiment qu’il s’agit d’un moyen pour s’épanouir dans la vie.


L’analyse des résultats met en lumière des clivages importants au sein de la population française :

  • les 50-64 ans (63%),

  • les ouvriers (71%)

  • sont ainsi significativement plus nombreux à voir le travail comme une contrainte alors qu’à l’inverse les cadres le voient davantage comme un moyen de s’épanouir.


  • 56% des Français estiment que les Français travaillent suffisamment,

  • 25% qu’ils ne travaillent pas assez et

  • 19% qu’ils travaillent trop.


L’injonction au bonheur

Humaniser pour mieux capitaliser


Sources



8 vues0 commentaire

Comments


bottom of page