"La question de départ est autonome, claire, précise. Elle s’exprime sous la forme d’une question, par exemple : [...] Quelles sont les stratégies d’insertion professionnelle des femmes percevant l’aide aux personnes isolées ? Quels sont les motifs des jeunes faisant une tentative de suicide ? Quelles sont les demandes sociales exprimées par les personnes âgées d’une commune rurale ?
La question de départ, c’est la lumière du phare lorsque l’on est perdu dans le brouillard de ses lectures, de ses interviews…" [1]
"Fil conducteur de la recherche, la question de départ est présentée comme un “camp de base”, [...]. (il est recommandé) tout simplement de formuler son projet de recherche sous la forme d’une question, ce qui contraint le chercheur à clarifier ses propres intentions et ses perspectives spontanées, à rompre avec ses préjugés et ses prénotions.
Cette question de départ doit satisfaire 3 critères de qualité : – la clarté : elle doit être précise et concise ; – la faisabilité : la question et la recherche induites doivent être réalistes et en rapport avec les ressources disponibles ; – la pertinence : elle doit être de l’ordre de l’explicatif, de l’élucidation et non pas du normatif ou du prédictif. Cet aspect interroge la position du chercheur (veut-il démonter ou simplement connaître ?)." [2]
La formulation d'une question peut influencer les réponses et introduire des biais dans les résultats.
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Sources:
Lièvre, P. (2016). 1. L’élucidation de la question de départ. Dans : , P. Lièvre, Manuel d'initiation à la recherche en travail social (pp. 35-44). Rennes, France: Presses de l’EHESP.
Quivy, R., Van Campenhoudt, L. (1988). Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunod.
Formuler des questions de recherche. Publié le 3 janvier 2017 par Rayan Hasnaoui. Mis à jour le 28 mai 2020.